L'odeur des cadavres des affrontements entassés à l'hôpital général de Kinshasa indispose les passants
Eza mawa mingi, solo eleki... Bakonzi bosala quelque chose.
L'odeur des cadavres des affrontements entassés à l'hôpital général de Kinshasa indispose les passants | |||
ES affrontements survenus à Kinshasa du 22 au 23 mars derniers, entre les forces armées de la RDC et la garde rapprochée de l'ex-vice président Jean-Pierre Bemba ont causé plusieurs morts et blessés. Certains cadavres et / ou blessés étaient acheminés à l'hôpital général de référence de Kinshasa, ex Maman Yemo pour y être gelé en attendant leur enterrement. Parmi les blessés, certains sont morts faute de suivi et des soins appropriés. Pendant que d'autres vivent encore et ont bénéficié des dons de l'autorité de la ville et de certains organismes humanitaires. La morgue de l'hôpital général est saturée pour ceux qui manquent de famille. Certains corps traînent en dehors des chambres froides et commencent à subir la putréfaction, Selon des témoins. Ce qui provoque une puanteur qui ne permet pas aux inhabitués de retourner pour une seconde fois dans La morgue. Même la nuit, les mouches continuent à naviguer sur les cadavres et les flacs de sang qui traînent encore ça et là dans la morgue, pareils aux flaques d'eaux parsemés dans la ville. En effet, ces odeurs nauséabondes constituent un danger public. Car elles provoquent des maladies chez ceux qui travaillent dans, la morgue et ceux qui viennent récupérer les corps de leurs proches, indiquent certains spécialistes de santé. A l'heure actuelle, ni le gouvernement ni l'autorité urbaine ni l'Etat major général des FAR DC ni le comité de gestion de cet hôpital de référence ne disent quand et comment va-t-on résoudre ce problème qui indispose non seulement les passants des avenues du commerce, Kasa-vubu ou Wangata mais aussi les personnes malades, leurs visiteurs et le personnel soignant de l'hôpital. Ne dit-on pas qu'un corps sain dans un esprits sain ! Mais aussi un environnement sain. (Ern.) Loola Milton Samuel/La Référence Plus |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire