Nombreux compatriotes ne cessent de nous demander que M. Etienne Tshisekedi parle.
Docteur Mpuila aza na raison, botika naino to vivre yango mpo Ya Tshitshi apekisiki biso toyokaki ye te.
Nombreux compatriotes ne cessent de nous demander que M. Etienne Tshisekedi parle.
Vous oubliez qu’il avait parlé plusieurs fois avant les élections et que nous avions même trop abondamment diffusé tous ses messages. L’aviez-vous écouté et suivi?Il avait parlé notamment le 2 avril 2005 à l’Ouverture de la Session Extraordinaire du Comité National; dans le Mémorandum adressé le 29 octobre 2005 au Secrétaire Général de l’ONU; le 14 décembre 2005 tout juste avant le référendum constitutionnel et enfin le 1er Janvier 2006 dans son Message de Nouvel An adressé à notre Peuple. Qu’aviez-vous fait de tous ces messages? Qui de vous a lutté à nos côtés pour que l’UDPS soit reconnue par le Ministre PPRD de l’Intérieur Théophile Mbemba? L’UDPS a continué à lutter seule et n’a été reconnue que le 31 mars 2006, càd plusieurs mois après la clôture des opérations d’enregistrement et d’enrôlement des électeurs et la veille du dépôt des candidatures. Vous aviez préféré écouter et suivre les sirènes charmeurs des esclavagistes et des prédateurs et de leurs Kapitas médaillés locaux, candidats aux élections, imposteurs opportunistes et aventuriers.Tous ceux-ci vous avaient promis, dans leurs messages lénifiants, que les élections avaient vous apporter la paix à l’Est et dans tout le Pays,, la liberté, la démocratie, le respect de vos libertés et de vos droits fondamentaux, la stabilité et le bonheur. Où sommes-nous aujourd’hui plusieurs mois après les élections? Non seulement rien n’a changé, mais votre situation s’est même empirée et aggravée. Vous êtes traités comme un peuple esclave, sans libertés ni droits. Le Pays est en train d’être vendu en pièces détachées morceau par morceau. Aucune province n’est épargnée et ne sera épargnée. Vous serez tous bientôt un peuple apatride, sans patrie, sans terre, en train d’errer dans le monde. Partout, vous serez discriminés, humiliés et méprisés. Partout règnent la terreur, l’insécurité, les viols, les violences sexuelles, les assassinats politiques, les massacres. Certains compatriotes continuent à croupir, en tant que prisonniers politiques et d’opinion, dans des cachots clandestins de votre Président de la République et dans ses cellules secrètes des tortures où ils subissent des traitements cruels, inhumains et dégradants. Votre Président de la République qui devrait être le premier Garant de la Nation et le premier Protecteur de la Population n’hésite pas à utiliser des armes lourdes en pleine ville. Il demande à ses escadrons de la mort de tirer dans la population civile non armée sur tout ce qui bouge et tout ce qui respire… Il remplit la mission lui confiée par les siens et par ses géniteurs, tuteurs et parrains politiques esclavagistes et prédateurs d’exterminer et de décimer toute la population congolaise autochtone. Au lieu de demander que M. E. Tshisekedi parle (même s’il parle encore aujourd’hui, vous ne l’écouterez pas et vous le suivrez pas. Vous écouterez encore une fois d’autres sirènes charmeurs de vos bourreaux et vos assassins), notre Peuple doit commencer par traquer ceux qui sont au pouvoir et bloquer le fonctionnement du système politique actuel par tous les moyens. Notre Peuple doit commencer par s’en prendre à tous ceux qui l’ont induit en erreur et qui l’ont poussé à s’engager dans la mascarade électorale, càd les candidats qui l’ont entraîné dans une escroquerie électorale car ces candidats savaient très bien que:
- le processus politique et électoral était préparé par les esclavagistes et les prédateurs pour légitimer le pouvoir de l’imposteur rwando-tanzanien Hyppolite Kanambe, alias “Joseph Kabila”;
- le processus était, depuis le début de la Transition, confisqué par les esclavagistes et les prédateurs et que ceux-ci avaient placé au pouvoir les imposteurs, les seigneurs de guerre, les opportunistes, les aventuriers, les tueurs de l’Etat, les pilleurs, les affameurs, bourreaux et assassins de notre Peuple; processus vicié, exclusif, injuste, inégalitaire et contre-productif par rapport aux aspirations et aux intérêts de notre Peuple; processus piloté par les esclavagistes et les prédateurs: donc par des individus qui ne pouvaient en aucune façon chercher l’Intérêt Supérieur de notre Patrie et de notre Peuple; des individus qui veulent perpétuer l’esclavage, la domination et l’exploitation étrangères et maintenir notre Pays dans un état de sous-développement permanent; des individus qui n’ont aucun respect, aucune considération pour notre notre dignité humaine, nos libertés et nos droits fondamentaux, notre paix, notre stabilité politique, notre développement et notre bonheur;
- la constitution de la 3ème République était scélérate, criminogène, dictatogène et confictogèn; qu’elle donnait des pouvoirs absolus et illimités au Président de la République et le rendait intouchable et inamovible, qu’elle donnait trop de privilèges aux gouvernants; qu’elle consacrait l’impunité, le pillage des richesses nationales, la terreur, l’insécurité, l’arbitraire, la vente de notre Pays et qu’elle ne donnait pas à notre Peuple les moyens de défendre ses libertés et ses droits théoriquement énoncés dans la constitution;
- la loi électorale était discriminatoire, une prime à la guerre, aux armes, à la violence, aux seigneurs de guerre, au pillage des richesses nationales et à l’impunité;
- le système politique qui sortirait d’un tel processus (donc le système politique actuel) ne devait qu’être esclavagiste, génocidaire et prédateur géré par un imposteur rwando-tanzanien.
Dr François Tshipamba Mpuila
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