mardi 24 avril 2007

L'équipe des incompétents

Awa ozomona, vieux na Kabila baza kosolola na swahili. Muana ya Mobutu na vieux mosusu batikali kidiba, mawa!


Moyibi ya kala!

RDC : LA VERITE SUR LE MYTHE GIZENGA 23 10 2006

DEUX MOTS AU SUJET DE GIZENGA ANTOINE DE PRAGUE UN MYTHE QU'IL FAUT DENONCER

L'acte sans scrupule que Gizenga a posé en se ralliant à Kabila pour le second tour de l’élection présidentielle, en face du monde médusé, ne nous surprend pas du tout, nous qui le connaissons depuis longtemps. Le mythe Gizenga doit être dénoncé devant tous ceux qui lui ont fait une confiance aveugle, pour qu'ils puissent faire un examen de conscience sérieux afin de qualifier l'homme de tous les qualificatifs qu'il mérite. Il faudra être patient pour comprendre l'histoire récente de notre pays pour laquelle Gizenga s'est illustré par la médiocrité. La voici. Ses préférences : la musique et les femmes.

Gizenga est un défroqué. Après avoir quitté la soutane, il trouve du travail à la banque du Congo Belge, à Kikwit, en qualité de commis. Suite à ses malversations financières, l'homme est arrêté et mis en prison. Après sa libération, il se rend à Léopoldville, ville tentaculaire où il est difficile de pointer quelqu'un du doigt. Ici, Gizenga est engagé à l'administration publique comme commis à la direction générale de la sûreté, à Kalina. Lorsqu'on découvre qu'il s'agit d'un repris de justice, il est révoqué.

En 1953, nous il se retrouve à Yolo-Nord où il cohabite avec Pauline Franka, une femme mubunda, successivement sur les Rues Mgr Six, Bagata et Kisantu, à côté de Mobutu et de Moanda Vital. Près de celui-ci habitaient Marie, la sœur de Gizenga avec son mari sur la Chaussée de Kimwenza. Grâce à ses relations, Gizenga fut recommandé chez Maurice Alhadeff qui l'engagea comme caissier à l'ouverture du grand magasin de lux, RODINA, actuellement Congo-Lux.

Quelques jours à peine avaient suffi : Gizenga détourna une somme de 2.000 francs congolais. Il est arrêté et conduit chez sa sœur Marie pour récupérer l'argent volé. Un des commissaires de police qui le détenait, traita Gizenga d'imbécile parce qu'il a rendu tout l'argent et va faire la prison pour rien. L'histoire ne s'arrête pas là. Ses relations particulières lui trouvent encore une occupation chez le Baron de Rosée en qualité de chef de poste à Bolobo-Yumbi, sur le fleuve congo. Là aussi, la situation ne tarde pas à tourner mal.

De retour à Léopoldville au moment où, avec l'encouragement du R.P. Arthur du Vernay, se créait une chorale gréco-latine à la Paroisse St Gabriel de Yolo-Sud, Gizenga en prit la direction grâce à son talent musical. C'est ici qu'il fut découvert par les missionnaires de Scheut et fut engagé comme instituteur, notamment à l'école St-Charles Lwanga, située sur l'avenue Kabambare près de Ndolo et au Collège Ste-Anne.

Au moment du lancement de partis politiques, - fin 1958 - début 1959, en sa qualité de doyen, Gizenga fut désigné Président général du Parti Solidarité Africaine, P.S.A en sigle. Il s'associa à Kasavubu et Kalonji comme fédéralistes contre le M.N.C./Lumumba, l'unitariste. Ils entreprirent quelques démarches en faveur de l'indépendance en Belgique particulièrement et obtinrent le principe d'un dialogue qui aboutira à la Table ronde de Bruxelles. Maintenant Gizenga vit dans l'opulence parce que l'argent afflue dans la caisse du parti avec les cotisations généreuses des membres. Il oublie Pauline, sa campagne d'infortune.

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