jeudi 3 mai 2007

ISC va en guerre contre la dépravation de mœurs

Na ISC baboyi ba filles (étudiantes) balata ba patalo , bapusi kobetisa balakisi mabaku. Plus question de pentalon

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L'Isc de Kinshasa innove:Tenue de ville obligée pour les étudiants dans les auditoires

Le comité de gestion de l’Institut supérieur de Commerce de Kinshasa s’en va en guerre contre la dépravation de mœurs. Désormais chaque lundi et vendredi, les étudiants de cette institution universitaire sont tous priés d’être en tenue de ville avant d’accéder dans les auditoires. Les hommes doivent être en chemise cravatée bien enfilée et les femmes en pagne.

Image:Culture of DRC - fashion1.jpgLes surveillants, les chefs des promos ainsi que les enseignants sont appelés à assurer l’application de cette mesure.Nicole Ngaka et Jr Lungembo developpent le problème avec le Professeur Kudiangela Célestin, chef de département de comptabilité, section commercial et financière.

Ecouter (Durée: 30 min

Que dire de ces pantalons jeans qui serrent la taille et laissent entrevoir les sous-vêtements.
Il suffit de se pencher en avant pour offrir un spectacle désolent. Le kenzo permet à la jeune fille d'exposer ses seins et son bas-ventre. La mini-jupe laisse exposer les mollets aux regards des curieux. Dans les établissements d'enseignement supérieur et universitaire, les étudiantes ont obtenu une licence en matière vestimentaire. Les règles de bonne conduite sont dépassées. Elles s'habillent comme bon leur semble. L'université est devenue un lieu d'exposition des corps pour les compatriotes de sexe féminin. On ne contrôle plus rien Toutes les tenues sont tolérées. Taille basse, kenzo, serre corps, jeans et bien d'autres tenues moins décentes sont à la mode. La mise des étudiantes est licencieuse. Les étudiantes " bipent " en lieu et place de s'habiller correctement. Ce haut lieu du savoir est descendu de son piédestal. L'université est dans la rue, ne cessent de s'exclamer certaines personnes au vu des antivaleurs qui s'y installent.
Qui faut-il blâmer ? Est-ce le commerçant, les parents ou les pouvoirs publics devant la montée des antivaleurs en matière vestimentaire ? Il semble que le commerçant cherche son argent et n'a rien à voir avec les considérations morales ou religieuses. L'important pour lui est de couler sa marchandise et réaliser son profit.
Il expose sa marchandise au vu et au su de tous ceux qui peuvent faire respecter les bonnes mœurs. Pour lui, peu importe si ce sont les filles qui mordent à son hameçon. Il peut faire fortune en vendant même des déchets toxiques en matière vestimentaire. L'argent n'a pas de moralité. Il semble que les autorités de la ville province de Kinshasa voulaient à une certaine époque doter la capitale de la Rdc d'une police des mœurs.
Malheureusement, tout le monde se complaît de voir ce spectacle. Les Eglises et les écoles ferment les yeux et tolèrent toutes les tenues à la mode.
Les parents, les Eglises, les éducateurs, les autorités tant civiles que religieuses sont tous devenus permissifs à outrance en refusant de regarder le spectacle qu'offre la fille congolaise. Ils ont perdu le pouvoir de sanctionner les antivaleurs.

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