vendredi 11 mai 2007

Manifestation contre un libanais à Kinshasa

Ba Libanais ba tosaka ni ba ministres ni président ye moko. Bamonoko biso ba Congolais pamba na miso na bango. Balobi que bongo nde baleyisaka bakonzi nyonso mpe basombasomba ba ndako ya leta mingi na Gombe awa. Eza mawa mingi mpo na biso peuple. MEV

Manifestation contre un libanais à Kinshasa
(Angela Tshilanda Kalonji)


Les agents et cadres de l’Agence congolaise de presse ont protesté en fin de semaine contre le comportement d’un sujet libanais à l’égard du ministre de Presse, Information et Communication nationale, Toussaint Tshilombo dans l’enclos de l’ACP.


A ce sujet, ces derniers ont revendiqué le respect des autorités congolaises par les étrangers en général et les Libanais en particulier.

Nestor Tshimanga, vice-président de la délégation syndicale de l’ACP, a déclaré qu’il y avait une dispute entre un agent de l’ACP et un Libanais. Le ministre était à cet instant dans l’enclos de l’ACP et est descendu pour connaître la cause de la dispute. Et le Libanais lui a répondu qu’il n’avait pas des comptes à lui rendre. L’homme est même allé plus loin en brandissant les nombreux parapluies dont il serait bénéficiaire et qui feraient qu’aucune autorité congolaise, fut-elle membre du gouvernement, ne pourrait l’inquiéter. Pour le vice-*président de la délégation syndicale de l’Acp, cette protestation des agents et cadres de l’ACP s’adresse aussi aux représentants de la communauté libanaise en RDC.

Ba libanais basili ba immeubles ya leta na kosombaeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!

Immeubles et terrains de l'Etat spoliés
(Jacques Kimpozo)


Certificats d'enregistrement inattaquables ?

En matière foncière et immobilière, l'Etat congolais est victime d'un pillage en règle de son patrimoine, sur plusieurs années. Il ne faut être sorcier pour le constater. Dans toutes les grandes villes du pays, des décideurs politiques ou des opérateurs économiques jouissant de la complicité des gouvernants ou des fonctionnaires sont devenus maîtres des biens réputés " sans maître ", alors qu'en réalité, ils appartiennent à tous les Congolais.
Le pillage des immeubles et terrains de l'Etat est si monstrueux qu'il lui reste presque plus rien. Certains individus ont ouvert de véritables agences immobilières spécialisées dans la mise en location des biens arrachés à l'Etat. De petits malins se sont empressés de se faire fabriquer, en catimini, des certificats d'enregistrement qui, à la faveur de la loi, sont présumés inattaquables au bout de deux ans. Heureusement pour la collectivité nationale, le même législateur relève qu'un certificat d'enregistrement établi en violation de la procédure en la matière est sans valeur. Bref, contrairement à ceux qui croient s'être mis à l'abri de toute remise en question de leurs propriétés volées dans le domaine public ou privé de l'Etat, le temps n'est plus loin où ils vont être rattrapés par la justice.

Frapper indistinctement et sans pitié
A Kinshasa, à Matadi, à Bandundu, à Kananga, à Mbuji-Mayi, à Mbandaka, à Kisangani, à Goma, à Kindu, à Lubumbashi ou ailleurs, les chasseurs des terrains et immeubles de l'Etat ne reculent ni devant les concessions des écoles, des hôpitaux, des camps militaires, des foyers sociaux, des voies ferrées, des lignes électriques à haute tension, des conduites d'eau, des équipements de télécommunications, etc.

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