dimanche 20 mai 2007

Un cadre de l'Udps enlevé par des éléments de la GR à Bukavu

Date ya 17 mai eza mokolo Mze a permetaki ba Rwandais ba okipe RDC, sima na liwa naye muana na ye Kabila ateki mboka. Situation toza ko vivre yango wana. Ezalaki liberation te kasi occupation...

MEV

joseph

Un cadre de l'Udps enlevé par des éléments de la GR à Bukavu

(Castro) Encore un acte d'intolérance caractérisée ! Alors que la journée était déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national pour commémorer le 17 mai, voilà que des esprits non encore forgés aux valeurs de la démocratie et de la non violence viennent de rappeler à la mémoire collective, l'enlèvement d'un paisible citoyen et cela à 9 heures du matin dans un salon de coiffure situé dans la commune urbaine d'Ibanda à Bukavu.

L'infortuné qui répond au nom d'Augustin KALALA a eu le malheur d'échanger ses opinions avec d'autres compatriotes sur cette date du 17 mai considérée par les uns comme le jour de la libération du joug de la longue dictature mobutienne et par d'autres comme le début d'un long conflit armé qui va mettre le pays à feu et à sang. La situation d'Augustin KALALA s'est aggravée, car ce sont des éléments de la Garde républicaine qui ses sont emparés de lui, avant de le passer à tabac et de le déshabiller devant une foule des gens ahuris et scandalisés de voir quelqu'un torturé pour avoir réfléchi à haute voix sur un évènement à caractère national.

La famille et les amis de M. Augustin KALALA sont inconsolables, car ils ignorent l'endroit où a été transféré ce dernier et dans quel état physique il se trouve du fait que les coups lui administrés lors de son enlèvement ont été d'une rare violence.

Ce qui est grave, c'est que ces éléments de la Garde républicaine sont restés sourds aux supplications des personnes de bonne volonté, notamment des religieuses et même certaines autorités politiques et administratives accourus sur le lieu. La question que l'on est en droit de se poser est celle de savoir qui a alerté ces éléments de la Garde républicaine ? Lesquels ne se sont pas rendus compte des conséquences fâcheuses de leurs agissements violents aussi bien sur le plan politique que militaire. La balle se trouve donc du côté de la justice militaire pour sanctionner sévèrement ces éléments et probablement celui qui les a alertés.

Affaire à suivre.

Le phare

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