mardi 29 mai 2007

L’opération de contrôle de séjour des étrangers à Kinshasa

Batika liseki dit, kontrole oyo baza koloba esengeli ebanda na ye mei Kabila, atalisa biso kanda nini akotaki n'ango na RDC na sima tolingi tomono klaire na situasio ya ba Libanais, ba Indiens na ba chinois oyo bakotikoti ebele awa. Bongo ba Angolais na ba Tanzaniens! bakosa liboma te toza na bango mbamba, toza kotimbela bango. Eteni ya nzete ata eumeli na ebale ekobonguana ngando teooo!!!!


Soldat angolais tenant dans ses mains un AK-47.


Mboka na biso ekomi nations unies, mawa!


Dès ce 1er juin 2007


La Dgm lance l’opération de contrôle de séjour des étrangers à Kinshasa


mardi 29 mai 2007, NUMERO




C’est le premier juin de cette année que sera lancée officiellement l’opération de contrôle de séjour des étrangers résidant à Kinshasa. Telle est la décision dévoilée samedi dernier à la presse par le Directeur général de la Direction générale des migrations (Dgm), le Général Major Jean-Pierre Ondekane.


Pour ce faire, dix équipes composées de quatre personnes ont été constituées. " Les congolais doivent nous faire confiance car notre travail est de les sécuriser. Sécuriser c’est identifier les étrangers qui entrent chez nous ". L’opération n’est pas à confondre avec une tracasserie administrative malvenue, car elle est une nécessité pour la Rd Congo. Cette opération a déjà été lancée au Katanga et a produit des résultats spectaculaires. Jp. Ondekane s’est indigné du fait qu’il n’a jamais existé au sein de la Dgm un fichier répertoriant tous les étrangers résidant en Rdc. Or, il est de l’avantage de cette institution de renseignement de connaître les étrangers qui entrent sur son sol, (c’est-à-dire la nationalité, l’activité exercée et la société qui les emploient).


Les résultats de cette opération sont généralement bons, car sur un effectif de 164 étrangers, 103 irréguliers ont été décelés soit 9 à Likasi et 94 à Lubumbashi. Ces étrangers n’étaient munis que d’un passeport de voyage, en lieu et place du visa de travail prévu par la législation congolaise. Tous ces étrangers ont été conduits à la frontière de la Rd Congo et sont déclarés indésirables. Mais ils peuvent revenir dans l’intervalle de quatre mois pour la régularisation de leurs dossiers. Toujours dans son entretien avec la presse, le Dg de la Dgm a indiqué qu’au terme d’une année à la tête de ce service de renseignement, il a produit des résultats positifs. Ainsi, au niveau de l’administration il a réussi à restructurer celle-ci en mettant en place un cadre organique qui n’était pas avant et qui devait compléter la loi organique sur le fonctionnement et la création de la Dgm.


Le règlement de l’administration a été mis en place car les agents ne savaient rien en ce qui concerne leurs grades ou comment s’en sortir à la fin de leurs carrières. La Dgm a aussi réussi à étudier la question d’intégration par la nomination des directeurs issus de plusieurs composantes de la Rdc. Désormais, il existe une commission au niveau de l’administration pour examiner les différentes demandes d’octroie de visas pour échapper aux humeurs des individus.


En plus, la fraude documentaire a été réduite au niveau de l’aéroport de Ndjili. Ce qui a valu à la Dgm des encouragements des autorités françaises et belges. C’est l’ensemble de toutes ces mesures qui ont permis la maximisation de recettes de l’Etat. La Dgm ne versait que 43.000 Usd par mois au compte du trésor. Mais depuis 2007, la Dgm a versé 127.919 Usd pour le mois de janvier, 219.470 Usd pour le mois de février et 214.769 Usd pour le mois de mars. En dehors du rôle de renseignement, la Dgm peut mobiliser beaucoup de revenus si on lui dote des imprimés de valeur sécurisés qui éviteraient la fraude.

Jean-Marie JNkambua

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