lundi 28 mai 2007


Ndeko tanga oyoka nini eza koleka na likambo ya MIBA. Okomona nani oyo alingi kosomba MIBA...un Pakistanais, ami de Kabila! Nga naza nzizi ata obombani wapi nakomono yoeeeee!!!!!!

A propos de la « RAWBANK »




Cette banque constitue le versant financier du groupe Beltexco, entreprise de la famille RAWJI. D’origineindo-pakistanaise, cette famille en est à ses 3ème et 4ème générations au Congo. En effet, l’ancêtre, Mr Merali RAWJI, s’est installé au Congo-Belge en 1908, plus spécialement à Kindu. Cet homme a installé son entreprise, la MARSAVCO (Margarines, Savons et Cosmétiques du Congo) sur des terres arrachées par les BELGES à un de mes ancêtres, raison pour laquelle je suis au courant de l’histoire. Par la suite l’entreprise a ouvert des succursales à Kisangani (vers 1940), puis à Kinshasa, vers 1960. Les entreprises de cette famille sont: BELTEXCO, SOGALKIN, PROMIDEX, PARKLAND, RAFI et MARSAVCO (cfr le site de cette dernière: www.marsavco.com). Des compagnies associées ont leurs sièges en Europe (Belgique, Allemagne et Grande-Bretagne, notamment) et en Angola. Dans ce dernier pays, il y a surtout EMAXYCOM. C’est EMAXYCOM qui est impliquée depuis les
années de guerre dans la MIBA. RAW BANK est une banque récente: elle a été fondée en
2002 à Kinshasa, par Mr Mazhar RAWJI, membre de la famille propriétaire du groupe. Il en est le PDG et l’Administrateur Délégué en est un citoyen Belge du nom de Thierry TAEYMANS. C’est donc une banque de droit congolais, appartenant à un groupe industrialo- commercial très proche du régime. Ce sont les animateurs de ce groupe qui ont effectué divers montages financiers au profit de la composante gouvernement, lors de la période de guerre.
Dans ces conditions, le "prêt" consenti à la MIBA, et qui pourrait permette à la RAW BANK de prendre le contrôle de cette entreprise publique, peut être considéré comme un "cadeau à un ami" ou une "récompense pour services rendus". Ce qui est inquiétant. L’on peut, en effet, imaginer que les critères économiques, et les intérêts tant de la MIBA que de l’Etat congolais, n’ont pas été pleinement pris en compte. Merci de m’avoir permis de donner ces informations
au public congolais non averti. Le débat public pourrait avoir une action préventive, face au risque de perte, par la communauté nationale, des actifs de la MIBA. La lutte engage les droits sociaux des travailleurs de la MIBA, et des populations des deux Kasaï, vu l’importance de la MIBA dans ces deux provinces.
Patriotiquement,



Nzogu bin Kyantede P R

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