vendredi 18 mai 2007

La vente du sucre : les commerçants étrangers privilégiés

Eloko nyonso ya mboka na biso ekomi kaka ya bampaya! Sucre na biso moko ekomi ya kotekela bampaya! Ata ko bamonelaka bato!!!!!!!!

Sucrière -Kwilu Ngongo

Vendredi, 18/05/2007

La vente du sucre : les commerçants étrangers privilégiés
Acheter du sucre actuellement à la Compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo relève du miracle. Surtout lorsqu’on est opérateur économique national. Il faut plusieurs jours avant d’être servis.

Faudra –t-il encore l’être. Ils sont très nombreux, les opérateurs économiques nationaux à se plaindre des difficultés qu’ils éprouvent à acheter du sucre à Kwilu-Ngongo – même une petite quantité – où les opérateurs économiques étrangers – comme TransBenz - sont privilégiés. Par le directeur commercial, M. Nobre, qui y entretient un commerce triangulaire. Vive la hausse de prix.

Cette situation a failli dégénérer à Kwilu-Ngongo lundi 14 mai. Où les chauffeurs des commerçants, qui y étaient depuis une semaine sans être servis, se sont soulevés pour protester contre cette situation. Il n’a pas fallu plus pour pousser la Sucrière à fermer momentanément pour se concerter.

La situation de la Compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo date de quelque trois années. Alors qu’auparavant, le problème de stocks ne se posait pas, depuis août 2004, la Sucrière a commencé à buter au problème de stocks, lorsqu’elle s’est mise à exporter du sucre.

Ce qui favorisa la magouille parmi certains cadres de cette société. Au rang desquels, le directeur commercial qui s’est lancé dans le commerce du sucre, avec tous les dividendes financiers que cela lui procure.

Tricherie commerciale

Selon notre source, il n’y a que quelque 4 000 sacs de sucre en stocks à la Sucrière pour une armée de commerçants candidats à l’achat. Depuis une semaine, ils sont en train de poireauter à Kwilu-Ngongo, attendant d’être servis. La demande est telle que la quantité disponible est loin de satisfaire tout le monde. Soit. Mais, à ne favoriser que quelques expatriés pour des raisons inavouées au détriment des nationaux, voilà qui irrite.

Et pourtant, c’est ce qui se passe à Kwilu-Ngongo où des commerçants étrangers font la loi, favorisés par le directeur commercial de la Sucrière. Alors que TransBenz peut se procurer facilement plus de 3 000 sacs de sucre, les commerçants nationaux, eux, doivent se contenter de 10 à 1000 sacs à obtenir avec mille et une peines.

Alors qu’à TransBenz, par exemple, on offre la facilité d’obtenir du sucre en sachet vendu au prix intérieur, c’est-à-dire moins cher et destiné exclusivement à la vente à l’intérieur, aux nationaux est vendu du sucre en vrac, un peu plus cher.

Mais, le plus souvent, au lieu d’être vendu à l’intérieur, ce sucre est vendu à Kinshasa. Conséquence : puisque acheté légèrement moins cher, il sera vendu plus et aussi moins cher que celui en vrac. Cela a pour nom : une tricherie commerciale sur l’application des prix

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Importation, gros, demi-gros, détail aux mains des expatriés

Parfois, les expatriés, forts d’une quantité importante de sucre, se mettent à les revendre aux commerçants nationaux, obligés, eux, à les revendre aux consommateurs à un prix prohibitif. C’est le commerce triangulaire.

Voilà, entre autres, qui anéantit les activités commerciales des opérateurs économiques nationaux qui ne savent plus à quel gouvernement s’adresser pour trouver une solution à leurs problèmes qui minent leur secteur.

Le sucre devenu rare, TransBenz en a profité pour se faire marchand de sucre, ce qu’il n’était pas en temps normal. Le cas de la Sucrière n’est qu’un échantillon de tout ce qui se passe dans d’autres sociétés commerciales qui se livrent à ce genre de pratiques qui torpillent l’économie nationale. Partout, les expatriés bénéficient d’un traitement de faveur, alors que les nationaux suent sang et eau pour s’approvisionner en produits.

Le plus souvent, aux commerçants étrangers on livre des produits qui s’écoulent bien et facilement sur le marché, alors qu’aux nationaux on préfère vendre ceux qui se vendent difficilement. La République démocratique du Congo est l’un des rares pays où le commerce se pratique dans un désordre tel que les opérateurs économiques étrangers assurent à eux seuls tous les circuits commerciaux : ils sont en même temps importateurs, grossistes, demi grossistes et détaillants.

Ce qui est loin d’être admissible sous d’autres cieux. Le cas de la Sucrière Kwilu-Ngongo est un échantillon de nombreux cas rencontrés par les commerçants congolais. Il constitue l’un des dossiers prioritaires auxquels doit s’atteler le gouvernement.

? Kléber Kungu

Direction Générale :
Kwilu-Ngongo Bas-Congo B.P 10
E.mail : kwiluappro@gb-solution.cd

Représentation à Kinshasa :
16ème étage Immeuble BCDC
Kinshasa – Gombe
TEL. : (+243)818946380
E.mail : csknkin@gb-solution.cd

Représentation à Matadi :
50 avenue de la Poste Matadi
Tél :081 901 0279

1 commentaire:

maludi a dit…

j´ai bien aprecie votre opignon mais mon monsier nous le noir nous n´avons rien rien et rien.........

j´aimrais si le monsieur me parler de l´origine de la companie sucriere que tu as bien sugere
et tous qui y ont contribues....
s.ml.2@hotmail.com