MIBA : vers la cession des titres miniers contre un prêt de 11 millions USD
Société MIBA ekotekama mikol'oyoeee! Bofongola misoeee...Bamoyibi oyo basi babandi ndenge basalaki GECAMINES...
MIBA : vers la cession des titres miniers contre un prêt de 11 millions USD
Par Ben-Clet
Catastrophique ! Telle est la situation de la MIBA en mai 2007. Chute dramatique de la production. Endettement de l’ordre de 170 millions de dollars. Perte de confiance de la part des banques et des fournisseurs. Remous sociaux et arrêt de travail ayant entraîné la désignation d’un autre comité de gestion. L’enfer est proche à la suite du dernier prêt usuraire de 11 millions USD, gagés sur ses titres miniers.
En vue de faire face à ses «besoins urgents d’équipements de production, d’intrants et de charges fixes récurrentes pour l’année 2007», l’ancien comité de gestion de la Minière de Bakwanga (MIBA), dirigé alors par Gustave Luabeya, avait obtenu du ministère du Portefeuille l’aval pour solliciter, en avril 2007, un prêt de 11 millions de dollars US auprès de la RawBank, à Kinshasa.
En toute logique, RawBank n’ayant pas la vocation d’un organisme philanthropique, a offert de prêter à court terme les 11 millions, sous la garantie du gouvernement. Qui plus est, elle a exigé, par précaution, que lui soient remis à titre d’hypothèque les Titres miniers de la MIBA sur les deux provinces du Kasaï.
Toute subjectivité mise à part, il convient de reconnaître au banquier son bon droit de réclamer de telles garanties car, en expert, il sait que la MIBA ne sera pas capable d’effectuer le premier remboursement fin juin prochain, soit cinq semaines seulement après la mise à disposition des fonds. Or, le prêt consenti doit couvrir, sur papier, l’achat de nouveaux équipements qu’il faudra acheminer à Mbujimayi. En outre, il faudra attendre la production et la première vente afin de générer un cash-flow minimum nécessaire aux remboursements.
L’INCAPACITE DE LA MIBA A REMBOURSER
Il est à craindre que la transaction de 11 millions de dollars n’ait excité la boulimie du gouvernement qui laisserait dans la précipitation tomber la MIBA de Charybde en Scylla. Et ce, dans la mesure où l’incapacité évidente de la MIBA à rembourser le prêt conforterait RawBank dans la jouissance, directement ou indirectement, de ses droits et titres miniers...
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